Einstein, tu m'emmerdes
Je sors de ce local surchauffé, les cheveux ébouriffés
Les yeux rouges, les poings serrés
Je déteste ces épreuves me réduisant à néant
C'est vrai, bordel, à quoi vont me servir ces équations sans fondement
Sinon alimenter ma cheminée la dernier jour de cours?
J'ai pas l'esprit cartésien pour un clou, comme toujours
Pourquoi me faire une subir une épreuve stressante
Et me transformant en chiffon d'humain en descente
J'ai pas besoin de ces conneries pour vivre, j'ai pas besoin
Pas besoin de Thalès, d'Einstein ou de Pythagore pour tracer un chemin
Je claque une porte d'une main rouge de colère
J'ouvre mes yeux sur un ciel nuageux, le vide sur terre
J'ai pas l'esprit Cartésien
C'est ca qui m'empêche de vivre sans biens
Je déteste ces calculs inexistants, sans matière
Ce que j'écris, ce que j'analyse, ce que je lis, ce que je chante, c'est pour me plaire
Atome de mots, oui je suis lyrique, oui je suis lettre et pas nombre
Je fuis cette horreur de cours qui me suis a la trace comme une ombre
J'ai pas besoin des maths, j'ai pas besoin d'un prof, j'ai pas besoin des points
Quand je n'arrive pas à aligner des conneries de chiffres sur un graphe cartésien
J'analyse un texte, j'écris un édito et je lis un livre plus vite que n'importe qui ici
Je le sais, ma valeur est ailleurs, je hais ce programme, vivement que je me sois tirée d'ici
Vivement que ces démons quittent ma vie, ma seule hantise
C'est de devoir encore une fois recommencer à cause de leur emprise.